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L'origine des collèges

L'achat de l'hôtel de Listenois

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La vie au collège

L'Histoire

Les vestiges du collège aujourd'hui

Pas plus que lors de la création du collège, la maison destinée à abriter la communauté n'était prête à la recevoir. Il fallut y entreprendre sans délai d'importantes réparations. Sans doute ces réparations retardèrent-elles l'installation des boursiers.

Nous ne savons au juste à quelle époque ils passèrent effectivement de la rue des Cordiers à la rue des Sept-Voyes; mais il paraît presque impossible que le déménagement ait pu avoir lieu avant la fin de l'année 1398.

En effet, les réparations qui furent jugées nécessaires dès 1 397 n'affectèrent pas seulement les parties superficielles des bâtisses: L'on refit jusqu'à des portions de mur mitoyen; un escalier tournant fut repris de bas en haut; l'on mura d'anciennes portes, l'on ouvrit des portes nouvelles; l'on remit à neuf les conduits des vieilles cheminées.

Geoffroy le Cure, qui avait jadis travaillé à la maison de la rue des Cordiers, fut le maître du nouveau logis jusqu'au 14 octobre 1398.

C'est à cette date seulement que Me Regnault Lorier,maçon-juré du roi, et Me Estienne de Saint-Germain, maçon-bachelier, furent appelés pour toiser son ouvrage, et ces premiers travaux, en y comprenant le pavage de la cuisine, la reconstruction de son âtre et de ses murs, les remaniements de toutes sortes qui durent rendre les chambres inhabitables tandis que l'on y procédait, - par exemple le renouvellement des planchers et des lambris, - ne coûtèrent pas moins de douze cent quatre-vingt-douze livres dix sous deux deniers',

Mais pendant que Geoffroy travaillait aux murs, couvreurs et charpentiers transformaient les combles et les toits; ils remplaçaient les pièces usées des charpentes; ils regarnissaient le faîtage et les rampants de tuiles neuves; puis Jehan Munier, en vertu d'un marché passé avec Me Jean François, ferra les fenêtres et les huis et mit des serrures à toutes les portes.

L'on avait soigneusement prévu au cours des travaux les besoins de la communauté. L'on n'avait oublié ni la cuisine ni la chapelle. Il semble que la "masure", c'est-à-dire la "petite maison " adossée au bâtiment principal, ait contenu à la fois l'une et l'autre. Les textes indiquent une construction composée d'un rez-de-chaussée et d'un étage, le bas étant affecté à la cuisine, le haut à la chapelle, qui seront par la suite transférées l’une dans l’hôtel de Listenois, l’autre dans le bâtiment de la Corne de Cerf.

D'ailleurs, la nouvelle affectation de la maisonnette n'alla pas sans des modifications importantes; les murs furent reconstruits, le pignon fut refait, ainsi que la charpente et la couverture, l'on dut utiliser surtout du bâtiment primitif les supports angulaires et une partie des matériaux.

Les frais de réparation et d'embellissement de l'hôtel de Listenois s'élevèrent en tout à quatre cents livres environ. Mais personne ne parait regretter l'emploi de cette somme considérable à l'aménagement d'une calme demeure, donnant sur une large cour tout à fait séparée de l'extérieur, où " l'air arrivait abondant par-dessus de larges enclos plantés d'arbres";



Construction de l'église Saint Etienne du Mont
pose de la première pierre de la façade le 2 août 1610.
Les toitures du premier plan sont celles du Collège de Fortet et de l'hôtel de Marly,
On voit également le mur séparant le jardin des boursiers du cimetière de Sainte Geneviève.